Modèle bidimensionnel couplé de Rangiroa (modèle hydrodynamique et modèle spectral de vague) - Cyclone tropical Orama-Nisha (1983) Hervé Damlamian et Jens Kruger

By: Contributor(s): Material type: TextTextSeries: Rapport technique ; PR166Publication details: Suva, Fidji Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), Division géosciences et technologies appliquées (SOPAC) 2013Description: 38 p. col. ill., photographs, maps, graphs 30 cmSubject(s): DDC classification:
  • 551.46309962
Online resources: Summary: "Dans le cadre du projet financé par l’Union européenne (UE) Soutien à la réduction des risques de catastrophes dans les Pays et Territoires d’outre-mer du Pacifique , le gouvernement de la Polynésie française a demandé à la Division géosciences et technologies appliquées (SOPAC) du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) d’étudier l’impact du cyclone Orama-Nisha survenu en 1983 sur l’atoll de Rangiroa. Un modèle numérique couplant les vagues et les courants a tout d’abord été mis au point grâce à la suite logicielle MIKE21. Il a été calibré à l’aide de données océanographiques recueillies au cours d’une campagne menée sur le terrain pendant six mois (voir rapport complémentaire détaillant l’acquisition des données océanographiques). Les conditions météorologiques associées au cyclone Orama-Nisha ont ensuite été utilisées pour forcer le modèle. Lors du cyclone Orama-Nisha, d’après le modèle, une vague de 5,8 m a été générée côté océan, face à Avatoru. Dans la partie méridionale de Rangiroa, une vague plus importante (hauteur de houle significative Hs = 8 à 9 m) a créé une forte surcote au niveau du récif sud, entre 1,5 m et 2 m environ. Au large d’Avatoru, sous l’effet combiné de la marée et de la pression atmosphérique, la surcote a atteint 0,7 m. Dans le lagon, sous l’influence de la marée, de l’ensachage, de la pression atmosphérique et de la contrainte du vent, le niveau d’eau s’est élevé de 1,7 m par rapport au niveau moyen de la mer. Au pic du cyclone, le vent soufflait à plus de 26 m/s au-dessus du lagon en direction de l’est, créant ainsi un fort gradient d’élévation du plan d’eau d’à peu près 80 cm, avec une élévation de la surface libre d’environ 1,3 m dans la partie occidentale et de plus de 2,1 m dans la partie orientale. Le forçage des vents s’est atténué au fur et à mesure que le cyclone se déplaçait vers le sud de Rangiroa, sans toutefois provoquer de phénomène de seiche d’après les simulations. Cependant, étant donné qu’une valeur constante pour le rayon de vent maximum (47 km) a été utilisée à chaque stade du cyclone, on a obtenu une diminution peu marquée et quasi linéaire du forçage des vents, rendant impossible la survenue d’une seiche. Enfin, les conditions de pic du cyclone aux alentours de la zone habitée ont été extraites et utilisées comme conditions aux limites dans le modèle XBeach, en vue d’évaluer de manière approximative la submersion engendrée par le phénomène. Le modèle XBeach a montré que la submersion s’était uniquement produite dans le lagon, ce qui coïncide avec l’unique témoignage recueilli par nos soins. Le champ de houle du large n’a eu qu’un effet très limité sur l’îlot habité."
Item type: Technical Report
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SPC Special Collections SPC 551.463 099 62 DAM 2013 Available 46253
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Also in English: "2D coupled hydrodynamic spectral wave model of Rangiroa: the 1983 Orama-Nisha tropical cyclone"

"Dans le cadre du projet financé par l’Union européenne (UE) Soutien à la réduction des risques de catastrophes dans les Pays et Territoires d’outre-mer du Pacifique , le gouvernement de la Polynésie française a demandé à la Division géosciences et technologies appliquées (SOPAC) du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) d’étudier l’impact du cyclone Orama-Nisha survenu en 1983 sur l’atoll de Rangiroa. Un modèle numérique couplant les vagues et les courants a tout d’abord été mis au point grâce à la suite logicielle MIKE21. Il a été calibré à l’aide de données océanographiques recueillies au cours d’une campagne menée sur le terrain pendant six mois (voir rapport complémentaire détaillant l’acquisition des données océanographiques). Les conditions météorologiques associées au cyclone Orama-Nisha ont ensuite été utilisées pour forcer le modèle. Lors du cyclone Orama-Nisha, d’après le modèle, une vague de 5,8 m a été générée côté océan, face à Avatoru. Dans la partie méridionale de Rangiroa, une vague plus importante (hauteur de houle significative Hs = 8 à 9 m) a créé une forte surcote au niveau du récif sud, entre 1,5 m et 2 m environ. Au large d’Avatoru, sous l’effet combiné de la marée et de la pression atmosphérique, la surcote a atteint 0,7 m. Dans le lagon, sous l’influence de la marée, de l’ensachage, de la pression atmosphérique et de la contrainte du vent, le niveau d’eau s’est élevé de 1,7 m par rapport au niveau moyen de la mer. Au pic du cyclone, le vent soufflait à plus de 26 m/s au-dessus du lagon en direction de l’est, créant ainsi un fort gradient d’élévation du plan d’eau d’à peu près 80 cm, avec une élévation de la surface libre d’environ 1,3 m dans la partie occidentale et de plus de 2,1 m dans la partie orientale. Le forçage des vents s’est atténué au fur et à mesure que le cyclone se déplaçait vers le sud de Rangiroa, sans toutefois provoquer de phénomène de seiche d’après les simulations. Cependant, étant donné qu’une valeur constante pour le rayon de vent maximum (47 km) a été utilisée à chaque stade du cyclone, on a obtenu une diminution peu marquée et quasi linéaire du forçage des vents, rendant impossible la survenue d’une seiche. Enfin, les conditions de pic du cyclone aux alentours de la zone habitée ont été extraites et utilisées comme conditions aux limites dans le modèle XBeach, en vue d’évaluer de manière approximative la submersion engendrée par le phénomène. Le modèle XBeach a montré que la submersion s’était uniquement produite dans le lagon, ce qui coïncide avec l’unique témoignage recueilli par nos soins. Le champ de houle du large n’a eu qu’un effet très limité sur l’îlot habité."